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Race : Fantôme
Emploi : Bibliothécaire
| Jeu 28 Mai - 17:36 Fiche de PrésentationTi-garsInformationsHistoireHISTOIRE : Né en 1943, au Canada, Frey a eu la chance d’avoir une famille particulièrement aimante. Il était le deuxième ainé de ses frères et sœur d’une famille de 6. Son père était un bon menuisier de village et sa mère restait à la maison pour éduquer ses enfants. La chicane se faisait rare et la famille s’entendait plutôt bien. Ils étaient dans un petit village en Colombie-Britannique et les habitants se connaissaient tous. Il y avait très peu d’hommes dans le village puisqu’ils avaient tous été envoyés à la guerre, mais (avec de la chance) le père de Frey était blessé à la jambe depuis la première guerre. Il avait donc eut la chance de pouvoir rester auprès de sa famille, même à la deuxième grande guerre. Durant les crises économiques, tout le village se soutenait. Parfois, on considérait le village comme une grande famille.
Frey a eu l’école à la maison pour tout son primaire. Accompagné par ses frères et sœurs, leur mère leur apprenait à lire, écrire et compter. Mais ce fût à 1955 que Frey quitta le confort de sa maisonnette pour aller au Secondaire. L’école secondaire du village n’était pas très grande et malgré qu’il n’ait jamais été à l’école publique, il connaissait déjà les jeunes qui y allaient puisque le village se connaissait. Malgré cela, Frey n’était pas quelqu’un qui allait socialiser avec les autres. Il aimait mieux passer son temps dans la bibliothèque, à lire et relire les livres qui arboraient les murs. C’est dans ces années qu’il tomba en amour avec le théâtre. Il se trouva rapidement un petit travail de plongeur dans le quartier et dépensait ses payes en billets pour le théâtre amateur. Même si ses parents auraient espéré qu’il ne dépense pas nécessairement son argent là-dedans, ils étaient des parents compréhensifs et encourageaient leur enfant dans ce qu’il aimait. C’est en 1961 que la vie de Frey changea. À 18 ans, ses partirent en voiture pour l’épicerie, mais ils ne revinrent pas. Un face à face mortel pour le père et la mère se ramassa à l’hôpital. Bien sûr, les enfants se précipitèrent à l’hôpital, au chevet de leur mère. Elle était très faible, mais elle tenait à parler à ses enfants avant de partir. Ce fût un moment très difficile pour la famille : de voir leur mère dire ses derniers mots, de leur dire qu’elle les aimait et leur dire ses dernières volontés Tout le monde pleurait en silence. Il faut préciser que les 6 enfants étaient dans leur adolescence. Le plus vieux avait 19 ans seulement. Chacun des enfants se fit donner un petit quelque chose par leur mère. La famille n’était pas très riche, mais de base, ils vivaient bien. Quand ce fut le tour de Frey, sa mère lui demanda de se rapprocher. Elle lui glissa une petite clé, du genre celle pour ouvrir les coffres à bijoux. Elle lui murmura de regarder dans le double tiroir de sa commode. Frey avait une boule dans la gorge et il n’arriva pas à lui répondre. Il se contenta de verser une larme en prenant la main de sa mère.
Quelques heures plus tard, les 6 enfants étaient devenus des orphelins. Ils rentrèrent à la maison, le cœur gros. Ils n’osaient pas parler. Certains allèrent dans leur chambre, d’autre restèrent dans l’entré. Mais Frey avait quelque chose qu’il voulait voir. Il s’engagea dans les escaliers du deuxième et alla directement à la chambre des maîtres. Quand il ouvrit la porte, il pouvait encore sentir le parfum de sa mère et voir le bordel de son père. Il ne s’empêcha pas d’esquisser un sourire. En traversant la pièce vers la commode de sa mère, il sorti la clé que sa mère lui avait donné quelques moment plus tôt. Il ouvrit délicatement le tiroir et sorti les effets de sa mère pour découvrir une petite serrure dans le fond, de la grosseur de sa clé. Frey avala difficilement. Il glissa la clé dans la serrure et ouvrit le double fond. Il n’y avait qu’un unique paquet emballer de papier kraft. Le jeune homme le prit et alla s’assoir sur le lit de ses parents. Il hésita longuement avant de l’ouvrir. Dedans, il y avait deux livres et une note. Il prit la peine de lire la lettre sous l’écriture de sa mère.
«Cher fils, Pour ton anniversaire, nous avons cherché quoi t’offrir, ton père te moi. Nous s’avions pertinemment, que tu voulais des livres, mais ils se font de plus en plus chers. Nous ne voulons pas de décevoir en te donnant ce que nous avons trouvé. Nous espérons que tu l’aimeras et que tu le dévoreras comme tu as dévoré les autres avant celui-là. Je suis désolé qu’il soit en si mauvais état, mais c’était le seul qu’on a trouvé.
Quant à l’autre, je pense qu’il est temps que tu libère ton esprit et que tu laisses ton imagination se développer. J’ai bien hâte de lire ce que tu es capable d’écrire.
Maman xox
P.S : Regarde sous la première page»
Le premier livre était une édition un peu abîmé de «The Abandoned » par Paul Gallico. C’était un livre qu’il n’avait encore jamais lu. Quant à l’autre, c’était un petit calepin ligné, vierge. Et sous la première page de celui-ci, il y avait un billet pour une pièce au théâtre de la ville voisine qui allait interpréter « Le Malade Imaginaire » de Molière. Frey vérifia les inscriptions, et ses yeux ne pouvaient pas quitter le billet des yeux. Ce n’était pas pour du théâtre amateur. C’était un vrai théâtre, une grande salle, avec des acteurs professionnels. Les yeux de Frey se remplirent de larmes. L’anniversaire de Frey était seulement dans 2 semaines. Le paquet devait surement être son cadeau préparé d’avance. Le jeune homme passa plusieurs minutes assit là, sans bouger, à seulement fixer les deux livres, le billet et la lettre. L’adolescent bougea enfin quand il senti la faim le hanter. Il prit une chainette pour y accrocher la clé qu’il mit autour de son cou. Il garda précieusement la lettre et le billet. Rangea se livre et quand il arriva au calepin, il s’arrêta. Il n’avait jamais écrit d’histoire auparavant. Pourquoi sa mère croyait-elle qu’il allait être bon écrivain ?
Les années passèrent et Frey n’avait pas encore lu son livre que ses parents lui avaient offert. Par contre, sa mère avait bien raison : il avait eu la piqure de l’écriture. Même qu’il ne pouvait pas s’arrêter. Au début de l’année 1967, il fit ses adieux à ses frères et sœurs, parce qu’il avait l’intention de voyager. Il ne voulait pas aller très loin, mais il voulait se cultiver et quitter le petit village qu’il aimait tant. Il ne prit qu’un sac à dos et parti.
Ce fut dans la mi-année qu’il signa pour rester une nuit à un Manoir qu’il avait trouvé sur son chemin. Il trouvait cette place très agréable et se rendit vite compte que ces lieux avaient aussi une bibliothèque. C’était une bibliothèque immense, comme il ne les avait jamais vus. Même qu’il ne se rendait pas compte le nombre de temps qu’il passait à lire. Une journée, une semaine, un mois, une année, quelle différence ?
Deux ans passèrent. Du moins, Frey ne s’en rendait pas compte. C’était une nuit fraiche où il se réveilla en sursaut, avec une idée de génie. Il avait une superbe idée pour une histoire et il devait absolument l’écrire. Il se leva en pyjama et chercha pour un crayon. Il n’en trouva nulle part. Il prit la peine de sortir, cherchant un employé pouvant l’aider. Il fit le rez-de-chaussée au complet sans trouver personne. La nuit était noire et Frey avait de la misère à voir autour de lui. C’est quand il passa à côté d’une porte fermé qu’il s’arrêta. Il entendit du bruit derrière et s’approcha. Il ouvrit la porte en demandant s’il y avait quelqu’un, mais tout ce qu’il vit, c’est un monstre. Un monstre ? Oui un monstre. C’était plutôt flou, mais il y avait un monstre poilu d’environ 3 mètres. Frey n’en fit ni une, ni deux, il cria et s’enfuit en courant. Il déguerpit vers sa chambre. Il s’enferma, hors d’haleine. Alors qu’il s’en allait faire ses bagages, une lumière blanche l’aveugla et quelques secondes plus tard, son corps tomba mollement sur le sol.
On aurait pu croire que son histoire était fini, mais non. Quelques jours plus tard, il se réveilla dans un lit du Manoir. Le problème, c’est qu’il était mort. Mais il pouvait respirer, toucher, entendre, et faire tout ce qu’il pouvait faire quand il était vivant. La majordome lui expliqua qu’il était en effet… mort. Frey était tellement confus qu’il quitta la pièce et erra ainsi pendant quelques mois : évitant les vivants, essayant de comprendre.
C’est en 1969 qu’il revint vers Shaya, acceptant d’être serveur dans le Manoir. Mais les choses changèrent en 2014, quand l'actuel Bibliothécaire fût avalé par un livre plutôt agressif. Il demanda alors son transfert pour prendre sa place.
LIENS : Shaya : Boss Lylandra : Bonne amie Patricia : Ancienne gérante Dave : Fils adoptif/Petit frère adoptif Maerolb : Meilleur ami IRLNOM : Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ÂGE : 22 ans EXPÉRIENCE RP : Quand même bonne DOUBLE-COMPTE : Pas pour l'instant ; ) PRÉSENCE SUR 10 : 6/10 COMMENT AVEZ-VOUS ENTENDU PARLÉ DE NOUS : Des amis CODE : [ ok ] COMMENTAIRE : arigatou gozaimasu#SBAFFF |